Suite à mes expériences au sein de l’éducation nationale en tant que professeur en lycée professionnel ainsi qu’en écoles primaires, j’ai pu constater que la santé mentale est un sujet qui touche tous les âges et tous les milieux.
Les sources du mal-être.
Parfois le mal-être est directement lié à un évènement traumatique dans la sphère personnelle, familiale ou même scolaire.
D’autres fois, la source du mal-être est difficilement détectable car elle ne s’explique pas par un incident particulier.
En effet, et dans la majorité des cas que j’ai rencontré, les causes étaient finalement multiples mais redondantes : tendance à se comparer à, sentiment de ne pas appartenir au groupe (rejet), hypersensibilité, manque de sens ou encore peur de l’avenir. Le mal-être était souvent associé à la tristesse. Il se traduisait alors par un manque de confiance en soi, une submersion de pensées négatives et dévalorisantes que le jeune ne savait pas comment gérer. Il subissait ses émotions.
Dans cette situation, l’enfant ou l’adolescent n’est plus conscient de sa valeur et de son potentiel. Il a tendance à nourrir un comportement néfaste voir dangereux pour lui, et parfois aussi pour les autres notamment quand l’irritabilité devient de la violence.
L’enfant ou l’adolescent malheureux s’enlise dans un cercle vicieux où la fatigue s’accumule. Il se désintéresse de ses activités quotidiennes, le stress et l’anxiété s’installent, les doutes et les peurs prennent le dessus puis chaque jour qui passe devient un combat, un combat contre soi-même.
Mais alors que faire ?
L’écoute et l’échange sont indispensables dans la voie du bien-être. Le jeune doit pouvoir s’exprimer librement et sans être jugé.
La cause de son mal-être n’est pas un sujet à débattre. Le jeune doit pouvoir se sentir soutenu dans sa démarche de reconstruction, le temps qu’il reprenne conscience de sa valeur.
Quand le mal-être est profond, les professionnels de santé tels que les pédopsychiatres ou les psychologues seront les plus à même pour dresser un diagnostic quant aux symptômes et besoins spécifiques de l’enfant ou de l’adolescent.
Toutefois, il est clair aujourd’hui que plusieurs besoins universels favorisent le bien-être au quotidien :
- Pratiquer une activité physique,
- Exercer une activité manuelle et/ou intellectuelle qui développe la créativité et la satisfaction du travail accompli,
- Favoriser l’échange et le partage avec des pairs,
- Minimiser les temps d’écoute ou de visionnage des actualités des faits divers, politiques, économiques (…),
- Limiter les temps d’utilisation et de scrolling sur les réseaux sociaux qui impactent grandement l’estime de soi chez les adolescents,
- Passer des moments au contact de la nature,
- Inculquer le développement personnel, spirituel et la gestion des émotions dans la vie quotidienne.
Le développement personnel, spirituel et la gestion des émotions.
C’est dans cette dernière catégorie que la sophrologie, l’hypnose thérapeutique ou encore la séance holistique trouvent leur place.
A travers ses méthodes, le jeune est invité à se rappeler qu’il est capable de transcender ses pensées négatives et de développer/(ré)activer ses capacités endormies afin de reprendre goût à la vie.
L’écoute, la valorisation, l’encouragement, le développement de valeurs humaines mais aussi l’apprentissage d’exercices psychocorporels et de respirations sont autant d’outils permettant de dépasser les obstacles ; des résultats positifs que j’ai pu observer lors d’accompagnements privés et dans mon métier de professeur.
Nous avons tous un rôle à jouer à notre niveau, qu’il soit éducatif ou informatif.
Pour davantage d’informations, n’hésitez pas à me contacter.